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Un travail sur soi, 
ça se passe comment? 



La thérapie traditionnelle est basée sur la parole. L’idée, c’est de parler pour aboutir à des prises de conscience qui pourront aboutir à un changement - ou non; car les prises de conscience ne sont pas toujours suffisantes à un changement durable.

Il y a des limites à cette approche et c’est ce qui a engendré la création de tout un panel de thérapies dites « brèves » par opposition au temps nécessaire aux thérapies traditionnelles.

Pour autant, parler n’est pas inutile. Et le problème qui se pose avec ces thérapies brèves, c’est que parfois, on tombe dans l’excès inverse. Les conséquences de ça, c’est que:


  • Le changement s’il a eu lieu n’est ni profond, ni durable
  • Ou si changement il y a, on ne se sent pas véritablement écoutée alors qu'on peut en ressentir le besoin.
  • On ne se sent pas considérée comme une personne à part entière, mais plutôt comme une machine dont on allait réparer une pièce défectueuse.

Parfois aussi, c’est ce que l’on veut - réparer quelque chose qui dysfonctionne - et c’est très bien que l’on puisse régler un problème sans à avoir à passer des années en thérapie.

Mais souvent, Vous pouvez quand même avoir besoin de parler pour


  • Vous sentir exister,
  • Prendre soin de vous,
  • Exprimer des émotions que vous ne pouviez pas exprimer par ailleurs,
  • Vous sentir écouté,
  • Vous sentir validé dans vos perceptions, vos ressentis,
  • Parvenir à faire du sens de votre expérience,
  • Combler un manque (de ne pas avoir été écoutée, validée, consolée, vue pour qui vous étiez…),
  • Avancer dans votre réflexion,
  • Evoluer en tant que personne à part entière,
  • Avoir une personne témoin de votre évolution,
  • Avoir une personne qui vous motive à avancer,
  • Avoir quelqu’un qui vous guide et avec qui vous vous sentez en sécurité pour avancer là où vous pouvez ressentir de la peur,
  • Avoir un support émotionnel,
  • Etc…
 
Parmi les personnes qui me consultent, il y a aussi ceux pour qui la parole ne doit pas prendre trop de place. Je pense surtout aux personnes qui souffre d’un stress post traumatique.

On a observé – à l’origine avec les vétérans du Vietnam aux Etats-Unis, que la thérapie par la parole avait tendance à aggraver leurs symptômes, alors que les thérapies que l’on appelle « psycho-corporelles » parvenaient au contraire, à atténuer leurs symptômes.

Parmi approches psycho-corporelles, on trouve le yoga, la sophrologie, la bio-énergie, le Chi-Gong, le rebirth et j’en passe.

Selon le psychologue Peter Levine, le stress post-traumatique résulte de la retenue par le corps et le système nerveux, d’une énergie intense, qui si elle n’est pas libérée, crée toutes sortes de symptômes plus ou moins débilitants. Il préconise de libérer cette énergie de manière graduelle pour éviter que ce soit trop violent pour le patient ou son entourage.

La thérapie juste est celle qui va trouver le bon dosage entre l’écoute, les bonnes questions à poser et les interventions plus techniques.

Trop souvent, je vois des thérapeutes qui ont étudié une méthode et qui misent tout dessus. Ce qui me déplaît, c’est qu’ils partent du principe que si ça ne marche pas, c’est que le client n’est pas prêt ou qu’il ne s’investit pas assez. J’avoue que j’ai un peu de mal avec cette posture.

Il est aussi possible que le client n’avance pas – ou même se sente de plus en plus mal – parce qu’il n’est pas avec le bon thérapeute et ne bénéficie pas de la bonne approche pour sa problématique.

Il m'est arrivée de sentir que mon approche et la relation que j’ai avec un client n'allait pas donner de résultat. Dans ce cas-là, je ne m’acharne pas. Je détermine son besoin et je lui suggère une autre approche, je le dirige vers un autre professionnel.

Dans un premier temps, je prends le temps d’écouter. En fonction de la situation, cette phase peut prendre plus ou moins de temps.

Mon travail est aussi de savoir poser les bonnes questions pour vous permettre d’avancer, de réaliser certaines choses.

Et quand je sens que vous êtes prêt pour opérer un changement, je « prends ma boîte à outils » et je deviens plus « technicienne ».

Là, je fais référence à l’hypnose, la sophrologie, les TCC, la PNL, mais tout ça, vous n'avez pas à vous en occuper. Pas plus que de savoir comment votre plombier va réparer votre évier. La technique, c’est , entre autres choses, ce qui différencie le professionnel, d’une amie qui vous écoute avec bienveillance.

Et souvent, les psys se cantonnent à cela d’ailleurs. Il y a même des psychologues qui écoutent sans quasiment rien dire du tout. Je ne sais pas si ça marche pour certaines personnes, mais pour l’avoir connu moi-même quand je faisais mes études, j’ai ressenti beaucoup de frustration, de solitude et d’incompréhension. Et à par me faire ressentir tout cela (ce qui en soit fait partie du travail), en comparaison aux approches plus interactives et plus techniques, ça ne m’a rien apportée.

De plus, si l’écoute est essentielle, il faut quand même que vous puissiez vous sentir bien avec votre thérapeute. Si vous avez un cube de glace en face de vous, que vous vous sentez jugé et que vous continuez à parler en ayant l’impression de payer pour aucun résultat, ce n’est pas la peine de continuer.
​
Mon rôle est de
  • vous écouter,
  • vous aider à libérer vos émotions en douceur pour qu’elles n’engendrent plus ces symptômes qui surgissent quand elles sont bloquées à l’intérieur,
  • vous poser des questions pour vous aider à avancer,
  • appliquer une technique ou un protocole quand je vois que le moment est opportun et que ça peut vous aider à opérer un changement.
___

Face à ce problème, on a besoin de parler, mais on a aussi besoin de se recentrer sur son corps et de travailler sur ses perceptions.

On a également besoin de se reconnecter très fortement avec ses propres ressources pour pouvoir supporter dans un premier temps, mettre en place une échappatoire quand c’est possible et gérer l’« après », les potentielles « traces » d’ordre traumatique.

On doit également pouvoir faire la part des choses. Ce qui est de l’ordre de votre responsabilité, ce qui ne l’est pas, ce qui relève de l’abus ou simplement de l’organisation du travail.

Entre un employé qui subit un harcèlement moral et un médecin qui a une charge trop importante, ce n’est pas la même problématique. On peut aboutir à un burn-out dans les 2 cas, mais la réponse ne sera pas la même.

Dans les 2 cas néanmoins, il sera question de


  1. se décharger de quelque chose (poids, émotions, énergie négative…),
  2. se reconnecter à soi, à ses perceptions, à sa vérité à propos de ce qu’il s’est passé – de ce qu’il se passe,
  3. se reconnecter à ses aspirations, à ses valeurs, à sa vision, à « ce qui sonne juste pour soi »
  4. se reconnecter à ses ressources pour se (re)mettre en route vers ce qui «sonne juste pour soi ». 
  5. mettre en place des stratégies et des actions pour avancer sur ce chemin.
 

C’est souvent un œil extérieur qui peut vous aider vous faire « réaliser », prendre conscience de ce qui vous anime vraiment ou de ce qui vous fait souffrir, au-delà des raisons apparentes ou supposées.
​
Et de ce fait, vous faire sortir de votre souffrance, mais surtout, trouver en vous votre source de sérénité et les ressources nécessaire à construire la vie qui vous va. 

Si vous souhaitez prendre un rendez-vous, cliquez ICI. 























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Photo utilisée sous Creative Commons de John Beans
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